Toujours dans Panofsky,
Jean Bondol, ou Jean de Bruges, ou encore Hennequin de Bruges qui travailla à Paris pour Charles V et conçut les cartons de la Tapisserie de l'Apocalypse d'Angers pour le Duc d'Anjou (tapisserie réalisée par Nicolas Bataille).
Une page très bien faite, consacrée aux illustrations de la Bible historiale commandée pour Charles V sur l'excellent site UtPictura18.
On trouve dans L'Europe de Gutenberg, de Frédéric Barbier, l'histoire "chaotique" de ce manuscrit :
"La Bible historiale de Jean de Vaudetar est offerte par celui-ci à Charles V, dont il est conseiller. Le copiste en est Raoulet d'Orléans, et le travail est terminé en 1372. Après la mort du roi, le volume passe au duc d'Anjou, puis au duc de Berry, avant de revenir au Louvre en 1416. Il disparaît des collections royales en 1424, pour réapparaître au XVIIIe siècle parmi les livres de l'avocat Bluet, puis chez les Jésuites de La Flèche, lesquels l'offrent à l'intendant Foucault. Le manuscrit fait partie de la vente Gaignat en 1764, où Meerman l'achète. Enfin, le fils de ce dernier en fait don au baron de Westreenen, fondateur du Museum Meermano-Westreenianum (La Haye) où il est conservé depuis..." (L'Europe de Gutenberg, de Frédéric Barbier, p.45)
Jean de Vaudetar offrant la Bible historiale à Charles V
La Bible historiale (Historia Scholastica) de Pierre le Mangeur (Petrus Comestor) (1100-1179), chanoine de Saint-Victor, est un abrégé en latin de la Bible, à l'usage de la formation des clercs et des prédicateurs ; cette traduction prend place dans un projet de réforme du clergé. En 1297, Guyart des Moulins adapte la Historia Scholastica en français.
La Mort de Caïn, Petrus Comestor, Bible historiale, Meermanno Koninklijke Bibliotheek, La Haye
La tapisserie de l'apocalypse de Nicolas Bataille
(cartons de Jean Bondol)
Une bonne série de reproductions sur le blog tétramorphe.
Première pièce
l'Aigle du Malheur
dimanche 26 décembre 2010
Allégorie, symbolisme
Quelques éléments à explorer sur la question du symbolisme :
- le chapitre de Johann Huizinga y consacre dans L'Automne du Moyen Âge (chapitre XV), où il oppose pensée symbolique et pensée scientifique, voyant dans la première une forme de pensée primitive, dans la lignée de Lévy-Bruhl.
- Les réflexions de Philippe Descola, faisant de la pensée symbolique une des 4 formes de modélisation du réel.
- Les réflexions de Panofsky dans son ouvrage sur les Primitifs flamands (chapitre V : "Réalité et symbole dans la peinture primitive flamande").
Dans ce chapitre, Panofsky oppose deux formes de symbolisme :
+ le symbolisme explicite du haut Moyen-Âge qu'illustre la crucifixion du Psautier de Yolande de Soissons (1275) conservé à la Morgan Librairy, à New York, dans lequel le pélican, symbole du sacrifice de la Rédemption, est simplement posé sur la croix, elle-même devenue l'arbre de vie ;
+ et un symbolisme "voilé", celui qui se met en place avec les peintres du trecento italien et s'épanouit en particulier avec les primitifs flamands. Pour Panofsky, ce symbolisme voilé vient s'intégrer dans une évolution de la représentation du réel en occident où on passe d'une conception du tableau comme d'une chose qui "instruit, suscite de pieuses émotions et réveille des souvenirs" (Saint Bonaventure) à celle qu'illustre la phrase de Zola définissant l'oeuvre comme "un coin de nature vu à travers un tempérament".
Jan van Eyck, Annonciation, National Gallery of art, Washington
L'analyse de Panofsky s'ouvre sur l'analyse de la représentation de l'art roman chez les primitifs flamands qui a pour fonction de représenter le monde juif de l'ancienne alliance que vient remplacer et accomplir le monde chrétien.
- La distinction de Godelier entre symbolique et imaginaire - mais il s'agit là d'autre chose.
- Les analyses de Cassirer sur les formes symboliques. Réflexion que je ne connais pas.
- Les travaux d'Henri de Lubac sur la lecture allégorique au Moyen-Âge.
Exégèse médiévale : les quatre sens de l'écriture
Compte rendu critique sur Persée
- Quelque part dans Ernest R.Curtius.
- le chapitre de Johann Huizinga y consacre dans L'Automne du Moyen Âge (chapitre XV), où il oppose pensée symbolique et pensée scientifique, voyant dans la première une forme de pensée primitive, dans la lignée de Lévy-Bruhl.
- Les réflexions de Philippe Descola, faisant de la pensée symbolique une des 4 formes de modélisation du réel.
- Les réflexions de Panofsky dans son ouvrage sur les Primitifs flamands (chapitre V : "Réalité et symbole dans la peinture primitive flamande").
Dans ce chapitre, Panofsky oppose deux formes de symbolisme :
+ le symbolisme explicite du haut Moyen-Âge qu'illustre la crucifixion du Psautier de Yolande de Soissons (1275) conservé à la Morgan Librairy, à New York, dans lequel le pélican, symbole du sacrifice de la Rédemption, est simplement posé sur la croix, elle-même devenue l'arbre de vie ;
+ et un symbolisme "voilé", celui qui se met en place avec les peintres du trecento italien et s'épanouit en particulier avec les primitifs flamands. Pour Panofsky, ce symbolisme voilé vient s'intégrer dans une évolution de la représentation du réel en occident où on passe d'une conception du tableau comme d'une chose qui "instruit, suscite de pieuses émotions et réveille des souvenirs" (Saint Bonaventure) à celle qu'illustre la phrase de Zola définissant l'oeuvre comme "un coin de nature vu à travers un tempérament".
Jan van Eyck, Annonciation, National Gallery of art, Washington
L'analyse de Panofsky s'ouvre sur l'analyse de la représentation de l'art roman chez les primitifs flamands qui a pour fonction de représenter le monde juif de l'ancienne alliance que vient remplacer et accomplir le monde chrétien.
- La distinction de Godelier entre symbolique et imaginaire - mais il s'agit là d'autre chose.
- Les analyses de Cassirer sur les formes symboliques. Réflexion que je ne connais pas.
- Les travaux d'Henri de Lubac sur la lecture allégorique au Moyen-Âge.
Exégèse médiévale : les quatre sens de l'écriture
Compte rendu critique sur Persée
- Quelque part dans Ernest R.Curtius.
- Dans La Peur des représentations, Jack Goody cite Mona Ozouf et son ouvrage sur la Fête révolutionnaire où celle-ci définit l'allégorie comme "imitation jusqu'à un certain point non imitative", qui est "plus allusion qu'illusion".
Ce qui est intéressant ici, évidemment, c'est le fait que l'allégorie apparaît comme un système signifiant échappant à la mimèsis.
- A l'occasion, aller voir aussi le livre de Dan Sperber, Le symbolisme en général.
Un bon résumé de son ouvrage, par Sperber lui-même définissant les symboles comme des provocations cognitives dans une vidéo sur AAR.
L'exemple de trinquer qui attire l'attention en tant que "geste intentionnel dont la finalité reste vague". Il insiste sur la plasticité du symbole susceptible de recevoir, tout en allant dans une direction définie, un éventail large d'interprétations selon les individus. C'est cette souplesse précisément qui explique pour lui le caractère stable culturellement des symboles (rites, mythes, etc...).
- A l'occasion, aller voir aussi le livre de Dan Sperber, Le symbolisme en général.
Un bon résumé de son ouvrage, par Sperber lui-même définissant les symboles comme des provocations cognitives dans une vidéo sur AAR.
L'exemple de trinquer qui attire l'attention en tant que "geste intentionnel dont la finalité reste vague". Il insiste sur la plasticité du symbole susceptible de recevoir, tout en allant dans une direction définie, un éventail large d'interprétations selon les individus. C'est cette souplesse précisément qui explique pour lui le caractère stable culturellement des symboles (rites, mythes, etc...).
samedi 25 décembre 2010
Charles V
Chercher des choses sur Charles V
- les traductions qu'il a commandées
- Françoise Autrand
- Les Bibles françaises dans la bibliothèque de Charles V
- Une page sur le mécénat princier, sur le site de BNF (site sur Fouquet et l'art du livre)
Brussels, Bibl. Royale, MS 9505-6, fol 2v
Frontispiece to Nicole Oresme's translation of The Ethics of Aristotle.
Upper left: Charles V receives his translation from Nicole Oresme; Upper Right: Charles V and his family;
Lower Left: A king and his counsellors attend a lecture; Lower right: The expulsion of a youth from a lecture.
- les traductions qu'il a commandées
- Françoise Autrand
- Les Bibles françaises dans la bibliothèque de Charles V
- Une page sur le mécénat princier, sur le site de BNF (site sur Fouquet et l'art du livre)
Brussels, Bibl. Royale, MS 9505-6, fol 2v
Frontispiece to Nicole Oresme's translation of The Ethics of Aristotle.
Upper left: Charles V receives his translation from Nicole Oresme; Upper Right: Charles V and his family;
Lower Left: A king and his counsellors attend a lecture; Lower right: The expulsion of a youth from a lecture.
Jean Pucelle, Livre d'Heures de Jeanne d'Evreux
Très belle page sur le site du Metropolitan Museum
The Hours of Jeanne d'Évreux, ca. 1324–1328
Jean Pucelle (French, active in Paris, ca. 1320–34)
Made in Paris
Grisaille and tempera on vellum
Source: Jean Pucelle. The Hours of Jeanne d'Evreux (54.1.2) | Heilbrunn Timeline of Art History | The Metropolitan Museum of Art
Une belle présentation en anglais de ce livre d'heures en anglais, avec une belle série de reproductions et de rapprochements d'autres oeuvres.
Saint Louis nourrissant un malade
A propos de Jeanne d'Evreux (1310-1371), reine de France, épouse de Charles IV, l'article de Wikipédia.
Au nom de Jeanne d'Evreux est associée la statuette en argent doré qu'elle a offerte à l'abbaye de Saint-Denis en 1339.
Voir la notice sur le site du Louvre.
Le socle en email translucide sur argent présente une série de scènes de la vie du Christ.
On trouvera une série de reproduction d'assez bonne qualité ici (sur le site europeana)
Pour finir, la page consacrée aux gisants de Jeanne d'Evreux et de Charles IV le Bel, exécutés par Jean de Liège (1371-1372)
The Hours of Jeanne d'Évreux, ca. 1324–1328
Jean Pucelle (French, active in Paris, ca. 1320–34)
Made in Paris
Grisaille and tempera on vellum
Source: Jean Pucelle. The Hours of Jeanne d'Evreux (54.1.2) | Heilbrunn Timeline of Art History | The Metropolitan Museum of Art
Une belle présentation en anglais de ce livre d'heures en anglais, avec une belle série de reproductions et de rapprochements d'autres oeuvres.
Saint Louis nourrissant un malade
A propos de Jeanne d'Evreux (1310-1371), reine de France, épouse de Charles IV, l'article de Wikipédia.
Au nom de Jeanne d'Evreux est associée la statuette en argent doré qu'elle a offerte à l'abbaye de Saint-Denis en 1339.
Voir la notice sur le site du Louvre.
Le socle en email translucide sur argent présente une série de scènes de la vie du Christ.
On trouvera une série de reproduction d'assez bonne qualité ici (sur le site europeana)
André Beauneveu
Pour mémoire, en marge de la lecture des Primitifs Flamands de Panofsky.
André Beauneveu (ca.1335-1401), qui travailla pour Charles V (1364), puis Jean de Berry (1386).
Comme enlumineur, on lui doit le Psautier de Jean de Berry (BNF, manuscrit français, Ms. Fr. 13091)
Psautier de Jean de Berry, Saint Philippe
Psautier de Jean de Berry, Le roi David
Catalogue d'une exposition au musée Groeninge à Bruges.
André Beauneveu (ca.1335-1401), qui travailla pour Charles V (1364), puis Jean de Berry (1386).
Comme enlumineur, on lui doit le Psautier de Jean de Berry (BNF, manuscrit français, Ms. Fr. 13091)
Psautier de Jean de Berry, Saint Philippe
Catalogue d'une exposition au musée Groeninge à Bruges.
Maître de Boucicaut, Les Heures du Maréchal de Boucicaut
Actif entre 1405 et 1420, le maître de Boucicaut, maître enlumineur français ou flamand. Analysé par Panofsky dans les p.110 à 124 de ses Primitifs flamands.
Quelques reproductions extraites des Heures du Maréchal de Boucicaut, conservé au musée Jacquemart André.
Le Trésor des histoires, Débarquement de Brutus,
Manuscrit copié vers 1416 (?), enluminures par le Maître de Boucicaut
BnF, bibliothèque de l'Arsenal, Ms. 5077 Rés. fol. 62
La Morgan Library de New-York garde une Bible Historiale de Guyart des Moulins, exécutée par l'atelier du maître de Boucicaut dans les années 1415-20.
Une très belle reproduction d'une page avec Samson et Dalila (zoom possible)
On pourra regarder l'intégralité du manuscrit sur le catalogue en ligne de la Morgan Library, Corsair.
Quelques reproductions extraites des Heures du Maréchal de Boucicaut, conservé au musée Jacquemart André.
Le Trésor des histoires, Débarquement de Brutus,
Manuscrit copié vers 1416 (?), enluminures par le Maître de Boucicaut
BnF, bibliothèque de l'Arsenal, Ms. 5077 Rés. fol. 62
La Morgan Library de New-York garde une Bible Historiale de Guyart des Moulins, exécutée par l'atelier du maître de Boucicaut dans les années 1415-20.
Une très belle reproduction d'une page avec Samson et Dalila (zoom possible)
On pourra regarder l'intégralité du manuscrit sur le catalogue en ligne de la Morgan Library, Corsair.
Tobit moqué par ses parents
Le Livre d'heures d'Etienne Chevalier, illustré par le maître de Boucicaut (Additional 16997, f. 77)
Une reproduction sur le site de la British Library.
Histoire de la traduction : quelques pistes
A propos de l'histoire de la traduction, deux références trouvées sur google.books
Les traducteurs dans l'histoire : Jean Delisle,Judith Woodsworth,International Federation of Translators
Histoire de la traduction en Occident: France, Grande-Bretagne, Allemagne ... : Henri van Hoof
- Quelques pages intéressantes dans La Renaissance du XIIe siècle de Jacques Verger, chapitre 3 "Les hommes de la renaissance"
Quelles disciplines ?
- grammaire et rhétoriques peu concernées
- idem pour le droit (réédition de la codification de Justinien, selon un nouveau plan)
- exégèse et théologie : pas d'apport direct. Notamment pas d'entreprise de retraduction de la Bible même si les exégètes sont sensibles aux insuffisances et contradictions de la Vulgate (Etienne Harding - Cîteaux - et le chanoine André de Saint-Victor prennent contact avec des rabbins champenois ou parisiens et apprennent l'hébreux)
Intérêt pour les Pères grecs (dûs au rapprochement entre Bysance et l'Italie), mais malgré des traductions qui complètent les textes déjà traduits depuis le haut Moyen-Âge, insuffisant.
- Les domaines réellement concernés : la philosophie, les sciences du quadrivium (arithmétique, géométrie, musique, astronomie), ainsi que l'astrologie et la médecine.
Centres de traduction :
- L'Italie : la Sicile, les cités maritimes (Pise, Venise), avec un mouvement de traductions entreprises directement à partir du grec.
En Sicile, rôle de Henri Aristippe et de l'"émir" Eugène - traductions de Platon (Phédon, Ménon), de traités d'astronomie (Ptolémée, Euclide).
Jacques de Venise - logica nova d'Aristote venant compléter la logica vetus déjà disponible, l'essentiel de la Physique, une bonne partie de la Métaphysique et de l'Ethique.
Effort dans le domaine scientifique : Galien, sciences divinatoires.
- L'Espagne, principal centre où les traductions se font à partir de l'arabe.
Place de Tolède, point de contact privilégié entre les cultures chrétienne et musulmane, en particulier dans la deuxième moitié du siècle.
Mais le mouvement concerne toute l'Espagne (rôle de la Catalogne en particulier). Les traducteurs : des Juifs, des Espagnols, des étrangers venus en Espagne spécialement pour traduire (Robert de Chester, Hermann de Carinthie, Platon de Tivoli, Gérard de Crémone)
Apport de textes à la fois d'origine grecque (Aristote, Euclide), mais aussi proprement arabes (en particulier, textes médicaux, astronomiques, astrologiques). Révéler à l'Occident l'oeuvre originale des grands savants et penseurs arabes.
Les traducteurs dans l'histoire : Jean Delisle,Judith Woodsworth,International Federation of Translators
Histoire de la traduction en Occident: France, Grande-Bretagne, Allemagne ... : Henri van Hoof
- Quelques pages intéressantes dans La Renaissance du XIIe siècle de Jacques Verger, chapitre 3 "Les hommes de la renaissance"
Le grand mouvement de traduction du XIIe : entre 1120 et 1180, culminant vers 1150-60, aboutissant à une diffusion des textes traduits dans l'ensemble des foyers intellectuels d'Occident à la fin du siècle.
Quelles disciplines ?
- grammaire et rhétoriques peu concernées
- idem pour le droit (réédition de la codification de Justinien, selon un nouveau plan)
- exégèse et théologie : pas d'apport direct. Notamment pas d'entreprise de retraduction de la Bible même si les exégètes sont sensibles aux insuffisances et contradictions de la Vulgate (Etienne Harding - Cîteaux - et le chanoine André de Saint-Victor prennent contact avec des rabbins champenois ou parisiens et apprennent l'hébreux)
Intérêt pour les Pères grecs (dûs au rapprochement entre Bysance et l'Italie), mais malgré des traductions qui complètent les textes déjà traduits depuis le haut Moyen-Âge, insuffisant.
- Les domaines réellement concernés : la philosophie, les sciences du quadrivium (arithmétique, géométrie, musique, astronomie), ainsi que l'astrologie et la médecine.
Centres de traduction :
- L'Italie : la Sicile, les cités maritimes (Pise, Venise), avec un mouvement de traductions entreprises directement à partir du grec.
En Sicile, rôle de Henri Aristippe et de l'"émir" Eugène - traductions de Platon (Phédon, Ménon), de traités d'astronomie (Ptolémée, Euclide).
Jacques de Venise - logica nova d'Aristote venant compléter la logica vetus déjà disponible, l'essentiel de la Physique, une bonne partie de la Métaphysique et de l'Ethique.
Effort dans le domaine scientifique : Galien, sciences divinatoires.
- L'Espagne, principal centre où les traductions se font à partir de l'arabe.
Place de Tolède, point de contact privilégié entre les cultures chrétienne et musulmane, en particulier dans la deuxième moitié du siècle.
Mais le mouvement concerne toute l'Espagne (rôle de la Catalogne en particulier). Les traducteurs : des Juifs, des Espagnols, des étrangers venus en Espagne spécialement pour traduire (Robert de Chester, Hermann de Carinthie, Platon de Tivoli, Gérard de Crémone)
Apport de textes à la fois d'origine grecque (Aristote, Euclide), mais aussi proprement arabes (en particulier, textes médicaux, astronomiques, astrologiques). Révéler à l'Occident l'oeuvre originale des grands savants et penseurs arabes.
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