dimanche 20 mai 2012

Les mystères : in « Le théâtre des « bonnes villes » », Jean-Pierre Bordier, in Le Théâtre en France, Alain Viala, 1996-2009


Les Mystères – in « Le théâtre des « bonnes villes » », Jean-Pierre Bordier, in Le Théâtre en France, Alain Viala, 1996-2009

Les Acteurs

Au XVe, acteurs professionnels : très rares, compagnies ou bandes, essentiellement pour jouer les farces (4 acteurs).
Instabilité et vie itinérante.

Mais la plupart des acteurs sont amateurs.
Pour les mystères qui requièrent de 100 à 200 interprètes, les organisateurs lancent des appels à candidats, distribuent les rôles (rouleaux) et font répéter.

Presque toujours des hommes (sauf exception) ; les enfants jouent aussi : en 1539, le fils d’un bourgeois de Paris joue devant la famille royale 3 rôles : Jésus enfant, un jeune habitant de Jérusalem et l’âme de Jésus descendant aux Enfers, soit 3000 vers.

Les acteurs sont recrutés parmi les classes moyennes, marchands, artisans, compagnons, parfois aussi clercs et prêtres.

Pas de dédommagement financier (sauf exception très rare)
Jouer est un honneur

Les confrères de la Passion et les autres sociétés

Paris : monopole des Confrères de la Passion, association spécialisée dès le XIVe siècle – Charles VI leur accorde en 1402 l’exclusivité.
Spectacle en extérieur (cours d’hôtel particulier, lieux publics)
Evolution du rôle des confréries : au départ, montent et jouent eux-mêmes puis deviennent des entrepreneurs de spectacles.

Même modèle répandu dans toute l’Europe :
« les sociétés joyeuses », groupes de célibataires (cf. charivaris)

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