jeudi 21 avril 2011

Gisèle Sapiro, La Responsabilité des écrivains

Pas encore lu. Je viens de découvrir l'existence de ce livre - et de son auteur.
Je vais aussi aller jeter un coup d'oeil sur ses ouvrages plus anciens, en particulier ceux qu'elle a dirigés autour des questions de l'espace intellectuel européen et de la traduction.


Quelques liens glânés sur internet :


Une interview à propos de son dernier livre sur le site de l'Humanité


- dans cette interview, elle expose les grandes idées qui structurent son ouvrage. Elle reprend l'idée de Foucault selon qui la fonction "auteur" est née dans un contexte pénal. Dans le droit français, tension entre une approche objective qui fait de l'éditeur le premier responsable et une approche subjective qui explique que c'est l'auteur qui soit le plus lourdement puni.
- Périodisation : 4 périodes
  • Restauration : la morale publique est déterminée par la morale religieuse. Procès politiques contre Courier ou Béranger (enjeu : droit de critiquer les institutions)
  • Monarchie de Juillet et IInd Empire : importance croissante de la morale bourgeoise (famille et propriété)
  • IIIe République : laïcisation de la morale et privatisation du religieux. C'est l'intérêt national qui domine.
- Dissociation de la triade du beau, du bon et du vrai : évacuation du bon,

  • le réalisme résorbe le beau dans le vrai.
  • les partisans de l'art pour l'art, le vrai dans le beau.

Un compte rendu de ses ouvrages consacrés à la traduction, l'espace intellectuel et la globalisation, par Jean-Louis Fabiani.

Et en passant le compte rendu publié sur Fabula de l'ouvrage consacré à Bourdieu et la littérature auquel Gisèle Sapiro a contribué.



Une interview de Gisèle Sapiro sur l'excellent site Vox Poetica


et sur le même site un extrait de son ouvrage, consacré à Autorité et responsabilité de l’écrivain : les conditions d’émergence de la figure de l’intellectuel prophétiquesous la Troisième République

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire