vendredi 23 décembre 2011

Fin du théâtre médiéval, naissance du théâtre moderne

J'ouvre un post qu'il faudra que je nourrisse un de ces jours sérieusement. 
Fin du théâtre médiéval avec la mort lente des Mystères condamnés par le Parlement de Paris en 1548, la volonté d'un retour aux formes des anciens mises en avant par les auteurs de la Pléiade...


Pour l'instant, je commence par citer un compte rendu d'un ouvrage consacré à l'histoire de l'histoire du théâtre médiéval (genre en vogue dans les études littéraires) :







Je cite en passant donc la recension d'un article consacré à la survivance de la Farce de Maître Pathelin au XVIe :

Denis Hüe livre ici une étude intéressante sur l’histoire de Pathelin, pièce qui survit mieux à l’extinction du théâtre médiéval après l’Eugène de Jodelle, en 1550, connaissant encore plusieurs éditions au XVIe siècle. D. Hüe se propose ici d’analyser cette survivance, en s’appuyant en particulier sur un ouvrage d’Henri Estienne, les Deux dialogues du nouveau langage françois, dont la première édition date de 1578 et où il est fait mention de « ceste tant celebre farce ». La farce est bien encore lue ; elle est reconnue pour ses bons mots, ses traits. On ajoutera chez Estienne, qui ne se préoccupe guère des théories de la Renaissance sur le théâtre, un aspect ‘national’, l’auteur des Deux dialogues défendant la farce française contre le théâtre italien. L’essentiel pourtant, qui va au demeurant marquer l’histoire de la réception de Pathelin, est bien de considérer la pièce comme réservoir de locutions, dont atteste le succès du verbe « patheliner », comme de l’adjectif « pathelin ». D. Hüe parle ainsi à juste titre de « récit étiologique » (p. 40). On trouvera une attitude analogue chez Pasquier, avec en outre un aveu d’un réel plaisir de lecture (le lecteur regrettera ici quelques imprécisions de références concernant Pasquier, Recherches de la France, éd. M.-M. Fragonard et alii, Paris, Champion, 1996).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire