Un peintre de manuscrits découvert à la lecture de Panofsky, le maître Francke, actif dans les années 1420 dans la région de Münster et de Hambourg où il est mort, semble-t-il.
Un article dans l'encyclopédie Larousse, en ligne.
On lui attribue deux retables,
- celui de Saint Thomas de Canterbury, au Kunsthalle de Hambourg, commandé en 1424 par la confrérie des marins anglais de Hambourg et installé en 1436.
Dans son ouvrage sur l'Art du XVe siècle, Jan Bialostocki souligne la rupture que le cycle de la passion dans ce retable représente à l'intérieur même du style international : "ce qui est tout à fait insolite dans le style international, c'est le caractère fortement marqué et individualisé, proche du grotesque, des visages qui trahissent surtout des signes de qualités morales négatives."
Panofsky, lui, s'intéresse en particulier aux variations qui affectent dans les scènes de la nativité la figure de Joseph, rattaché à l'univers populaire et profane, parfois grotesque. On se souvient du Joseph de Broederlam, qui durant la fuite en Egypte buvait à la gourde.
Il cite aussi la nativité du musée Mayer van den Bergh, à Anvers, d'un maître anonyme flamand (le maître de la Gueldre, pour Panofsky) avec son Saint Joseph occupé avec sa chausse.
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