Personnellement, sans doute parce qu'elle se donne comme une tentative de résolution, cette partie ne me convainc guère et me semble même laisser de côté certains aspects essentiels du peu que dit Wittengstein.
Pour Wittengstein, ils s'appuient sur deux paragraphes des Remarques mêlées qui invitent à réfléchir sous deux angles différents sur la notion d'humour.
Tout d'abord, Wittengstein définit l'humour comme une "vision du monde", "c'est-à-dire un filtre par lequel passe le regard et qui structure à la fois la perception, le langage et l'imagination."
Le deuxième paragraphe consacré à l'humour définit celui-ci, selon nos auteurs, comme un code, c'est-à-dire "un jeu dont les règles doivent être comprises pour qu'il puisse avoir de l'intérêt."
Les auteurs voient dans la notion de "jeu de langage" le lien entre les deux paragraphes
Je reprends ensuite le second paragraphe de Wittengstein que citent Gendrel et Moran :
Comment est-ce, lorsque des gens n'ont pas le même sens de l'humour ? Leurs réactions l'un envers l'autre sont désaccordées. C'est comme si la coutume voulait, entre certaines gens, que lorsque l'un envoie une balle à l'autre, celui-ci l'attrape et la renvoie ; mais certains, au lieu de la renvoyer, la mettent dans leur poche.
Remarques mêlées, p.157
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